Les fraternités Maristes

maristesLes fraternités Maristes

Les lignes de force de ce mouvement peuvent se résumer en quatre points :

– être des apôtres de Jésus dans son milieu et son état de vie
– aimer et imiter la Vierge Marie
– chercher ensemble, en petits groupes, à partager sa foi en Jésus-Christ et son expérience apostolique

Le fondateur

Jean-Claude Colin, fondateur des Pères Maristes, est né en 1790.
Au séminaire à Lyon, avec quelques autres séminaristes, il élabore le projet d’une «société de Marie». Le 23 juillet 1816, ils sont douze à s’engager à Notre-Dame de Fourvière.
Le Père Colin a pris conscience des conséquences de la Révolution française. Pour reévangéliser les chrétiens, dit-il, il faut rebâtir l’Eglise, non une Eglise qui s’impose, mais une Eglise qui s’efface, à la manière de Marie. Le Père Colin met alors par écrit les bases de la future congrégation et en ébauche les règles, approuvées à Rome en 1836.

En 1845, des laïcs, vivant de l’esprit mariste, se regroupent en tiers ordre qui deviendra plus tard les Fraternités maristes. Jean-Claude Colin meurt en 1875.

Une fois par mois, les membres des Fraternités maristes se réunissent en équipes, véritables cellules de base, lieux de partage de la foi, de la réflexion et de la prière à partir de l’expérience et des engagements de chacun. La revue mensuelle Echanges maristes leur sert de base.

Aujourd’hui, à côté des Fraternités maristes, sont nés d’autres groupes de laïcs maristes. Depuis 1992, une association (sous le nom «Maristes laïcs») assure une coordination entre ces groupes. Les Fraternités maristes sont aussi l’une des composantes de cet ensemble.

Autour des Frères maristes, fondés par l’un des premiers pères maristes, le père Marcellin Champagnat, sont nées, depuis une dizaine d’années, des Fraternités Champagnat.

Prière

En ce mois de ta fête, Sainte Marie.
Je viens te demander de Nous apprendre à dire non.
J’ai tant médité sur ton consentement initial,
j’ai tant réfléchi sur les  » oui  » qu’il a engendrés,
que j’ai fini par oublier qu’il n’y a pas de oui sans non’,
de consentement sans arrachement, ni d’adhésion sans rupture,
comme il n’y a pas de vie que la mort ne traverse,
de lumière que t’ombre ne tamise,
ni d’aurore que le crépuscule n’accompagne.
Garde-moi de ces « oui» solennels
qui ne quittent jamais le ciel des abstractions,
de ces « oui » de convenance
qui n’entament pas la carapace de mon âme habituée,
de ces « oui » liturgiques
qui n’inclinent pas mon coeur à ta conversion.
Apprends-moi à donner aux « oui » de ma vocation
l’escorte nécessaire des « non »
non aux infidélités répétées
non à la routine des heures,
et non à la lassitude des jours.
Apprends-moi à mettre les « oui» de ma mission
sous la protection généreuse des « non »
non à l’instinct de propriété,
non au détournement de la Parole,
et non au souci de réputation.
Apprends-moi enfin, Sainte Marie,
à consentir à mon humanité, ordinaire et belle à la fois,
comme tu as consenti à la tienne,
puisque ton Dieu et le mien, en fait le lieu
de sa Révélation et de la nôtre.

prière de GEORGES COURSON, S.M.