L'oblature bénédictine

oblature-benedictine-miniL’Oblature bénédictine

L’Oblat bénédictin est le chrétien, homme ou femme, laïc ou clerc qui, vivant dans sa propre ambiance familiale et sociale, choisit de vivre dans l’esprit de la Règle de Saint Benoît et de la tradition spirituelle monastique.

Le fondateur

Saint Benoît vécut de 480 à 547 aux environs de Rome.
Ce que nous savons de sa vie provient des « Dialogues » du pape saint Grégoire le Grand (593).
Ermite à Subiaco, où des disciples vinrent se joindre à lui, il fonda par la suite plusieurs monastères dont celui du Mont Cassin; c’est là qu’il rédigea sa règle qui inspira plus tard de nombreuses communautés religieuses.
En 1964, le Pape Paul VI déclara Saint Benoît, patron de l’Europe.

L’Oblat bénédictin s’étant offert à Dieu, utilise les moyens proposés par Saint Benoît à ses moines et les adapte à sa vie dans le monde. Il est uni au monastère de son choix qui a reçu son oblation.

Il prie donc en communion avec son monastère grâce à l’office divin que Benoît appelle « l’œuvre de Dieu » : chaque oblat suit la Liturgie des Heures de l’Eglise, selon ses possibilités.

La Lectio Divina (ou Lecture de la Parole de Dieu) est également un moment important dans la vie d’un oblat, puisque ce dernier est avant tout un « chercheur de Dieu ». Elle débouche naturellement sur la rencontre de Dieu dans l’oraison.

Chaque jour, l’oblat lit et médite la Règle. Il s’en pénètre, il l’assimile au point qu’elle est dans sa mémoire au moment de prendre telle ou telle décision. Elle devient chemin d’intériorité.

Le lien d’un oblat avec son monastère se traduit par des visites, des retraites, des réunions d’oblats qui sont généralement des temps forts de formation, des courriers, des bulletins.

Prière

Vivre à Dieu seul et se tenir en sa présence,
tout quitter pour atteindre la paix,
choisir le silence pour saisir la parole
pour être disciple aux aguets d’un mot, d’un ordre.

Fuir au désert mais rassembler dans la louange
consentir à toujours commencer,
traduire en patience le désir du royaume;
pouvoir être trahi sans cesser de croire aux hommes.

Voir l’univers à sa mesure véritable,
l’univers comme un point lumineux,
léger grain de sable que l’amour transfigure ;
savoir que toute chose est en Dieu précieuse et pure,
craindre sans peur, dans l’abandon de tout son être,
n’avoir rien de plus cher que le Christ ;
servir le seul maître dont le joug rende libre.

Ainsi dans la douceur de l’Esprit, Benoît se livre.